C'était Jean Claude Chéret...

2022 est une année décidément bien particulière.

Jusqu'à son dernier jour, elle aura encore emporté quelqu'un qui a beaucoup compté pour moi, professionnellement cette fois, en la personne de Jean-Claude Chéret.

Rencontré par hasard après avoir demandé à suivre une formation de juge de dressage au début des années 90. Me voilà orientée à plus de 60 km vers les écuries en Seine et Marne nommées alors : Les écuries du Parc de Chapuis à Pamfou. 

Complètement séduite par le lieu grandiose et magnifique, c'est très jeune et toute timide que pour la première fois je mis un pied dans cet endroit incroyable et dans la discipline du dressage. 

La journée a dépassé toutes mes attentes. Isabelle Judet et Jean-Claude Chéret ont transmis avec beaucoup de générosité leur passion des chevaux et du dressage. 

Une rencontre avec le dressage par la grande porte, et une rencontre avec celui qui reste pour moi un personnage comme on n'en voit presque plus. Son franc parlé, sa prestance, ...il incitait à prendre de la hauteur dans ce monde où l'on a souvent le sentiment de marcher sur la tête.

Je lui reconnais des points communs. Son parcours m'est familier. S'il s'intéresse aux grands maîtres, c'est surtout un artiste, un autodidacte qui a suivi sa sensibilité et son instinct.

Il s'est un peu fait "tout seul" et il a été loin. Il a fait bouger des lignes et avancer des choses dans la filière du dressage. Souvent décrié, pour moi c'est surtout un "empêcheur de tourner en rond" et ça, c'est précieux.

A son contact, nous n'apprenions pas que le dressage, c'était toute une philosophie de vie et d'équitation.

Béatrice Fletcher, journaliste, signe une rapide biographie Ici 

Toutes mes condoléances à sa famille et ses proches.

Merci Monsieur Chéret de m'avoir ouvert les portes de votre domaine.

Merci de m'avoir permise de travailler et d'apprendre au sein de votre entreprise.

Merci d'avoir partagé une partie de votre travail et pour votre regard différent.

Merci pour les rires...

"Arrêtons d'enculer les mouches"